L’Écureuil de Corée et l’Écureuil de Pallas sont originaires de l’est de l’Asie.
Comment ces espèces sont-elles arrivées en France métropolitaine ?
Quelle est la législation en la matière ? Quels animaux sont actuellement vendus en animalerie ?
Quels sont les risques d’installation de nouvelles espèces ?
Trois modes d’introduction sont principalement distingués :
L’origine de l’Écureuil de Pallas présent dans les Alpes-Maritimes n’est pas réellement connue.
À la période de son installation, l’espèce n’était pas vendue dans les animaleries. Il est donc probable que les individus à l’origine de cette population aient été directement importés d’Asie par un particulier.
Jusqu'à ces dernieres années, tous les Sciuridés étaient interdits de vente dans les animaleries, excepté l’Écureuil de Corée appelé aussi Tamia de Sibérie. Pour cette espèce, un particulier pouvait détenir au maximum six individus, à moins de posséder un certificat de capacité. Mais les Règlements européens de décembre 2015 et de juillet 2016, ainsi que le décret d'application d'avril 2017 et l'arrêté de février 2018, modifient cette réglementation (voir ci-dessous "Ce que dit la loi").
La meilleure prévention est d’interdire leur commerce et leur détention.
Malgré la parution des Réglements européens de décembre 2015 et de juillet 2016 (voir "Ce que dit la loi"), la route est encore longue comme en témoigne la poursuite de la vente sur Internet de "l’Écureuil du Japon" (il s'agit en fait d'un Écureuil roux, Sciurus vulgaris, et non de l'Écureuil du Japon, Sciurus lis), du Spermophile de Richardson (Spermophilus richardsonii), du Chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus) et d’autres espèces d’écureuils (l'Écureuil roux d’Amérique - Tamiasciurus hudsonicus - par exemple).
Hyperactifs, supportant mal la captivité, les écureuils doivent rester des animaux de la faune sauvage. Ne les mettons pas en cage !!