Les premières observations d'écureuils de Corée (également appelé Tamia de Sibérie) dans la nature en France remontent à la fin des années 1960
Originaire d’Asie, ce "nouvel animal de compagnie" a été vendu dans les animaleries depuis les années 1960. Les premiers individus ont été importés de Corée du Sud, d’où le nom, Écureuil de Corée, qui leur a été attribué.
Petit écureuil terrestre, il utilise un terrier qui lui sert d’abri, de site de mise bas, et où il entrepose des réserves qu’il consommera durant la phase d’hibernation. Par son petit gabarit et son pelage rayé, il est facilement reconnaissable.
Localement très abondant, les conséquences de son introduction sont analysées tant sur le plan de la biodiversité que sur celui de la santé humaine. Les premiers résultats montrent qu’il pourrait jouer un rôle dans la dynamique d’une maladie transmise à l'homme par les tiques, la borréliose de Lyme.
Dans ce contexte, il paraissait urgent d'interdire sa vente dans les animaleries afin d’éviter l’installation de nouvelles populations. Ceci est maintenant le cas depuis le Règlement européen du 13 juillet 2016 et les décrets d'application du 21 avril 2017 et du 14 février 2018.
La plupart des populations (6) sont installées en Île-de-France. Le second foyer (1-2 populations) se situe en Picardie. Les tamias sont établis dans des forêts de feuillus ou mixtes, des parcs et des jardins publics.
Il s'agit d'un petit écureuil arborant plusieurs raies foncées, cinq sur son dos brun-gris, et trois sur sa queue. Son ventre est clair. Les mâles, les femelles, les jeunes et les adultes présentent le même pelage.
Excepté pendant sa période d'hibernation (fin octobre à mars), l’Écureuil de Corée, rongeur diurne, est actif tout au long de la journée, avec toutefois un pic d’activité le matin.