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Prédateurs et parasites de l'Écureuil de Corée

Prédation

Chiens intéressés par des Tamia de Sibérie dans les arbres

Sur son aire d’origine, les principaux prédateurs du Tamia de Sibérie sont différentes espèces de Mustélidés et de rapaces diurnes, le Renard roux (Vulpes vulpes), le Lynx (Lynx lynx), le Chat sauvage (Felis silvestris) et l’Ours brun (Ursus arctos). Ce dernier a un impact important sur le Tamia en déterrant et consommant les graines et fruits stockés dans son terrier. Si le Tamia est en hibernation, il sera également consommé.

En France, la Buse variable (Buteo buteo), la Belette (Mustela nivalis), le Chien et surtout le Chat domestique sont ses principaux prédateurs. Le Chat est certainement l’espèce ayant le plus grand impact sur ce rongeur. Il joue un rôle déterminant dans certains parcs urbains et a contribué, dans de nombreux cas, à l’échec de l’installation de populations de tamias en France.

parasites

Tiques sur oreille d'un Tamia de SibérieSur son aire d’origine, le Tamia de Sibérie héberge, parmi les ectoparasites,  une espèce de pou et de nombreuses espèces de puces et de tiques. En France, son cortège en ectoparasites est constitué du pou Enderleinellus tamiasis, introduit avec son hôte, de sept espèces de puces (communes à la faune de France) dont la principale est Ceratophyllus s. sciurorum, puce de l’Écureuil roux, de diverses espèces d’acariens et de 4 espèces de tiques (Ixodes ricinus, I. acuminatus, I. trianguliceps, Dermacentor reticulatus).

Deux endoparasites, nématodes connus d’Asie (Brevistriata skrjabini et Strongyloides callosciureus), ont été trouvés dans l’appareil digestif des individus de différentes populations de tamias installées en Ile-de-France. Une autre espèce de nématode (Aonchotheca annulosa), observée chez des petits rongeurs autochtones, a été également trouvée dans certaines populations de tamias. Récemment (juin 2016), l'autopsie d'un écureuil roux trouvé mort sur un site occupé par le Tamia a montré la présence de Brevistriata skrjabini dans son tube digestif. Ainsi la capture possible de ce nématode par l'Ecureuil roux a été confirmée. Pour l'instant, nous n'en connaissons pas les conséquences chez l'espèce autochtone.

Parmi les microparasites, le Tamia héberge notamment des protozoaires intestinaux connus chez les rongeurs forestiers, et différentes espèces de bactéries dont celles responsables de la maladie de Lyme.