Parasitisme et prédation de l'Écureuil gris

Mortalité

Du sevrage à un an, la survie des jeunes est de 25% (2-68%) en Caroline du Nord, sans différence entre les sexes, ni selon les portées. Sa survie est fonction en particulier des disponibilités en nourriture. La mortalité moyenne annuelle pour les adultes varie selon les populations et les années entre 42 et 57 %. Elle est élevée chez les jeunes, lors de la phase de dispersion. En captivité, la longévité des individus peut être supérieure à 20 ans.

Prédation

En Amérique du Nord, ses principaux prédateurs sont les rapaces (Buteo jamaicensis, B. lineatus, Accipiter gentilis, A. cooperii, Bubo virginianus), les serpents (Crotalus horridus, C. adamanteus, Elaphe obsoleta), les mustélidés (Mustela frenata, M. vison), le Renard roux (Vulpes vulpes), le Lynx (Lynx rufus), le Loup (Canis lupus), le Coyotte (C. latrans) et, en milieu urbain, les chiens et chats domestiques. En Europe, le cortège des prédateurs est réduit principalement au Renard roux, à la Martre (Martes martes) et aux chiens et chats domestiques.

Parasites

Dans son aire d’origine, l’Écureuil gris présente un cortège important de parasites.

Parmi les ectoparasites, 37 espèces d’acariens et de tiques ont été identifiées, 7 espèces de poux, 17 espèces de puces et une espèce de diptères dont les larves parasitent les écureuils (sous la peau) en automne.

Les endoparasites  sont également relativement nombreux chez cette espèce de Sciuridés, avec une espèce d’acanthocéphale, 2 espèces de trématodes, 10 espèces de cestodes et 23 espèces de nématodes.

Parmi les microparasites, 6 espèces de protozoaires ont été trouvées chez l’Écureuil gris, ainsi que les agents de l’encéphalite virale, de la tularémie, du tétanos, de la leptospirose, de la fièvre Q.  En Grande-Bretagne, il est porteur sain d’un parapox-virus affectant l’écureuil roux.